Quand CAK croise Brahim Asloum

par LSA IDF / 3 déc. 2021 à 17:39 Mise à jour 4 déc. 2021 à 09:09

CAK met les gants à Levallois Perret

A l'invitation de Thierry Maroudin-Jasmin, Charles-Antoine Kouakou s'est rendu à Levallois Perret, patrie de la boxe dans le Palais des Sports Marcel Cerdan fief également des basketteurs, judokas... Un haut lieu du sport français.
Là, place au handiboxe avec "Les Gants du Coeur" pour la journée mondiale du handicap.

CAK a du style !

De plus en plus à l'aise dans ses déplacements extérieurs, le champion paralympique du 400 m en 47"63 a découvert un monde nouveau en entrant en contact avec les visiteurs mais aussi en discutant avec la maire Agnès Pottier-Dumas, intéressée par le parcours du jardinier de l'ESAT du Bourget.
Dans ce grand salon avec ateliers éducatifs, CAK n'a pas été long à répondre à l'invitation des nombreux entraîneurs du noble art. Le grand coureur a fait ses gammes en enfilant pour la première fois les gants de cuir. Rapide, à l'écoute du moniteur, tonique, il a surpris tout le monde par sa mobilité mais aussi son souffle de champion et par une frappe sèche qui a fait le tour des coachs visiblement étonnés par le dynamisme dégagé " Il frappe bien et juste et possède visiblement un physique adapté à notre sport" notait le mentor ayant combattu aux JO de Londres.

Brahim Asloum a été séduit par sa course à Tokyo


Brahim Asloum, lui aussi champion olympique et aussi mondial (comme CAK) a tenu à discuter avec son collègue médaillé d'or. "C'est un bel exemple d'intégration. Je l'ai vu à Tokyo car j'y étais et il m'a impressionné lors de sa course victorieuse. Un beau champion."
L'heure n'est pas pourtant à un changement de sport pour CAK qui se sent bien avec Vincent Clarico et Fred Drieu. Joueur dans l'âme, le premier médaillé d'or de l'histoire de la FFSA n'aime pas la violence mais a pris un évident plaisir à transpirer un peu derrière le sac de sable :" J'avais un peu froid en venant ici car en plus je me suis fait couper les cheveux mais en mettant les gants je me suis vite réchauffé." souligne-t-il en remettant son bonnet de laine.


Le grand ring dressé au centre de la belle salle du complexe Marcel Cerdan a attiré toutefois le regard de Charles-Antoine qui n'était pas loin de proposer de faire un petit round avec la sympathique Camille Duchamp, la coordinatrice de la Ligue qui l'a emmené à Levallois. " Certes, il m'a battu la semaine dernière aux jeux vidéos mais là je n'aurais vraiment pas fait le poids car j'ai été étonné de le voir évolué de manière aussi fluide dans un sport qu'il ne connaissait pas. ", s'amuse Camille qui visiblement possède le bon fluide avec le champion avec une bien belle qualité d'écoute.
Alors quel sera le prochain rendez-vous pour le jardinier de l'ESAT libéré de ses obligations par Jean-Michel Turlik pour bénéficier d'une journée festive et instructive à tous les niveaux ? Les fêtes arrivant, CAK va fêter en famille ce passage à la nouvelle année. En espérant qu'elle soit toujours aussi bénéfique.

La FFSA et la Ligue continuent d'accompagner CAK pour lui permettre une meilleure inclusion . Certes, sa médaille d'or lui permet d'ouvrir les portes de la notoriété mais le champion est seulement au départ de sa nouvelle course vers un parcours plus autonome sur le chemin de sa vie d'homme. Charles-Antoine apprend chaque jour un peu plus. La gloire sportive est éphémère et il faut que ce jeune homme de 23 ans reste sur ce chemin de l'apprentissage. Ne pas s'habituer à vivre sur les sommets de la notoriété mais en croquant chaque instant pour poursuivre une véritable aventure éducative. 

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