Il est amusant de remarquer l'engouement de certaines personnalités connues qui se sont précipitées pour porter la flamme. Certains, artistes de renom, comédiens, journalistes… n'avaient qu'un lointain rapport avec le sport adapté et ne connaissaient à vrai dire l'existence de ce sport peu connu certes mais dynamique au niveau de certaines villes et associations qui se battent pour obtenir gymnases, subventions faméliques depuis des années.
En apprenant que Jean-Pierre Dulac, travailleur inlassable avec sa femme Josette depuis 38 ans au service du milieu adapté, nous avons été touchés de ce geste ô combien mérité sans que l'intéressé y trouve un intérêt pour se glorifier. Paroles de bénévole.
(Une flamme partageuse pour Jean-Pierre)
" C'est toute une histoire. Je n'avais rien demandé mais notre fédération m'a désigné en février. Il y a eu une pré-sélection et un mois avant une lettre m'expliquant que c'était une erreur. J'ai été remis visiblement dans la boucle en recevant une convocation cinq jours avant la fête à Bobigny. J'étais à Arcachon mais je suis venu honorer cette demande. J'ai été sidéré par le monde, l'enthousiasme dans les rues de Bobigny, cette liesse digne du Tour de France. Un véritable engouement populaire.
J'étais heureux de faire partie d'un relais car cela symbolise ma vie. Je ne suis pas un champion comme CAK pour porter seul le flambeau. C'était une organisation superbe avec mise en scène, répétition trois heures avant. On a pris la flamme des mains d'une mal-voyante et on a touché cette flamme une dizaine de secondes chacun dans notre groupe de personnes.
L'entrée au stade était magique avec chorégraphies, une scène énorme, des concerts gratuits. Un beau moment de vie quand on peut se rassembler ainsi avec l'associatif qui fait tant pour la culture sportive de notre pays. J'ai aimé cette liesse populaire avec toutes les générations. Voir Charles-Antoine allumer la vasque le lendemain a été pour moi très émouvant. Peut-être un moyen de mieux se faire connaître. "
P.P.