Bruno Naudinot (Tennis de table)

par LSA IDF / 25 oct. 2021 à 17:29 Mise à jour 31 oct. 2021 à 15:17

Bruno Naudinot, en pongiste pédagogue a bien voulu nous renvoyer la balle avec sourire et optimiste.

Quelle est la santé actuelle du Ping dans notre région ?
- La reprise après la COVID reste compliquée. Le président Hennebelle a prévu un rassemblement samedi à Corbeil pour un grand rendez-vous mais ce n'est pas évident en cette reprise. Il faut être patient, cela va revenir progressivement. La coupure a été rude entre ceux qui n'ont pas repris et d'autres qui ont découvert de nouvelles activités sportives. Je reste toutefois très optimiste pour cette saison qui débute.
Vous venez de prendre votre poste tout récemment, quels sont la direction de vos premiers pas ?
Oui en effet je commence à découvrir les clubs, les associations adaptées. J'en suis pour l'instant à faire l'état des lieux, à la phase de découverte de la pratique.
Le ping adapté peut-il tirer profit des deux médailles obtenues à Tokyo ?
Cela a été une superbe nouvelle et montre la qualité du Pôle France qui a été fantastique. Ces deux médailles, c'est extraordinaire car nos pongistes vont pouvoir s'identifier à Léa et Lucas. Ce qui est bien c'est qu'ils sont connus de nos sportifs qui les ont déjà côtoyés. Et puis cette notoriété ouvre d'autres perspectives. Dans sa ville de Reims, Lucas a été fêté a eu des posters, des affiches de lui dans les rues. La ville a fait de la communication sans faire la moindre différence entre les athlètes de JO et ceux des paralympiques.
Cela bouge, profitons de cette saison pour mettre nous aussi des atouts pour communiquer et se servir positivement de nos deux sportifs médaillés. Et puis, au niveau de la parité avec un homme et une femme, c'est aussi l'idéal pour faire venir les jeunes filles au ping.
( Les deux médaillés paralympiques avec les CTF de la Ligue à Paris )
En quoi consiste la cellule PERF ?
Le titre fait penser de suite à la performance mais le rayon d'action est plus vaste. Cela concerne aussi la base de la pyramide avec les structures en IME, clubs, résidences, foyers... avec la détection qui constitue la base des futurs pongistes franciliens avec bien entendu un travail efficace avec les clubs. La mission doit permettre une meilleure connaissance du milieu pour mettre les personnes en relation.
La formation est-elle aussi une priorité ?
Oui, nous devons nous adresser aux éducateurs sur des formations pour mieux faire connaitre notre discipline, aller plus loin dans la pratique. Après tout ce travail pouvoir favoriser aussi que les meilleurs puissent se retrouver sur des entraînements ensemble afin de progresser. Il faut créer des liens, des passerelles entre les clubs et le ping adapté. Il faut augmenter notre base, le nombre et travailler sur les infrastructures, les moyens de transport. Nous avons un long travail à faire.
On sent que vous êtes un bâtisseur qui veut poser les pierres d'un édifice à construire ?
Je suis dans le milieu depuis pas mal de temps. Notre sport ne demande pas au départ une capacité physique importante. Il faut donc insister sur le côté ludique, le jeu. Après, quand on progresse, la concentration se développe progressivement. Entre le Pôle France et de bons joueurs il y a vraiment un monde d'écart. On doit avoir une strate supplémentaire à mettre en place. Le président Hennebelle veut travailler sur les bases.
Ce qui est aussi votre philosophie ?

Oui, complètement. J'aime ce travail en profondeur. Je suis confiant et optimiste même si je sais que cela peut être long.

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